La Secrétaire Nationale du Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) en charge des nouveaux majeurs, Fleur Aké M’Bo Esther, a visité ce vendredi 20 mai le Salon International du Livre d’Abidjan (SILA) qui est à sa 12ème édition au Palais de la Culture Bernard Dadié de Treichville.
Dans un message délivré à la salle Niangoran Porquet, Fleur Aké M’Bo Esther a appelé les politiques à une implication concrète dans la promotion du livre et de la lecture à travers la construction et l’équipement de bibliothèques dans les villes et communes du pays et dans ses écoles. « Aujourd’hui, dans nos cités, dans nos écoles, il n’y a presque plus de bibliothèques. On dit les jeunes ne lisent pas, mais est-ce qu’on le leur propose ? Est-ce qu’on leur offre le choix du livre ? Je n’ai pas les statistiques exactes, mais je sais qu’auparavant où l’école ivoirienne était performante avec les élèves de très bon niveau, c’était aussi dû au fait qu’il y avait des bibliothèques dans les écoles, dans les villes. Leurs vestiges sont là pour en témoigner. Alors, on doit se reprendre si on veut renouer avec cette excellence à l’école », a-t-elle plaidé.
Se réjouissant de la reprise du Salon du livre après deux années manquées dues à la crise du Covid, Fleur Aké M’Bo Esther a dit apprécier le thème de cette édition : « Engagement pour un lectorat actif et durable ». Elle voit en cela un appel à l’engagement actif des décideurs pour une politique concrète du livre dans la formation des enfants et des jeunes. « Pour moi le lectorat actif et durable, c’est les enfants et les jeunes. Donnons-leur la culture de lire le livre, de l’acheter, alors ce lectorat sera actif et durable » a appelé celle qui s’est engagée « à prendre plus tard (ses) responsabilités » dans cette vision. Au nombreux élèves de l’Ecole William Ponty de Yopougon présents dans la salle, elle leur a rappelé l’histoire du nom de leur établissement : « William Ponty, ce nom est évocateur dans l’histoire de la Côte d’Ivoire, en l’occurrence pour bon nombre de pères fondateurs de notre pays c’est-à-dire Félix Houphouët-Boigny et ses compagnons de lutte. Ils ont été formé dans cette prestigieuse école de Dakar à l’époque et sont devenus des hauts cadres compétents pour la construction de notre société moderne et indépendante ». Elle a ainsi exhorté les élèves à rechercher avant tout l’instruction afin d’être des modèles de réussite demain. Le rappel de William Ponty a été une belle transition pour Fleur Aké M’Bo Esther de saluer le Sénégal, pays à l’honneur de ce SILA, soulignant que c’est un pays « qui compte dans la famille de la Francophonie, depuis le président Senghor, et cette tradition se perpétue très bien. L’interaction entre nos deux peuples à travers la culture à ce Salon est fructueuse, j’ai eu des échos. C’est aussi ça le panafricanisme ».
C’est en début d’après-midi que Fleur Aké M’Bo Esther est arrivée au Palais de la Culture Bernard Dadié de Treichville. Elle a été accueillie à son arrivée par le Commissaire Général du SILA Anges-Félix N’Dakpri. Qui lui a fait visiter les stands des exposants dans la salle Christian Lattier. Fleur Aké M’Bo Esther a discuté avec les éditeurs, les auteur.e.s manifestement enthousiastes de la voir. Entre discussions et présentations des ouvrages en exposition, la célèbre visiteuse a fait ses emplettes de livres de tout genre. Nombreux étaient les visiteurs qu’elle a côtoyé en ces instants qui lui ont soufflé des mots gentils et demandé des selfies. C’est après le tour des stands que Fleur Aké M’Bo Esther s’est rendue à la salle Niangoran Porquet – où se tenait un Café littéraire autour de l’œuvre de Camara Nangala, auteur à l’honneur de ce SILA pour délivrer son message.