Pari réussi pour Estelle Gnahoré, cette ivoirienne résidant au Canada qui a décidé de dédier un festival au garba. C’était le 20 mai dernier à Longueuil. Les férus de la cuisine ivoirienne ont dégusté à satiété les mets à l’ affiche. Même si elle a le triomphe modeste, le jeune Estelle, promotrice de l’ évènement estime que la gastronomie africaine gagnerait à être valorisée pour ne pas perdre les vieilles habitudes culinaires de nos parents.
Pourquoi avoir organisé un festival de garba au Canada ?
Pour l’instant on parlera d’une journée dédiée au garba lol. Le mot festival est bien trop grand même si j’ai foi qu’un jour ça sera un festival.
J’ai eu l’idée sur un coup de tête et j’ai organisé l’événement en 3 semaines chrono..
Pourquoi avoir choisi le volet gastronomique pour mettre en valeur la Côte d’ Ivoire ?
La bouffe réunie absolument. J’ai été surprise et fière de voir des paumeurs d’autres pays, notamment le Cameroun, le Burkina, le Congo, Haïti etc..
Votre objectif n’est-il pas de créer à la longue un véritable festival culinaire africain au Canada ?
Bien évidemment, on y travaille avec l’aide de Dieu !
Après ce premier test plus ou moins réussi, quelle sera la prochaine étape ?
Je prévois un autre événement pour le mois de Juillet toujours autour des mets Ivoiriens.
Il semble que vous êtes une passionnée de cuisine. D’ où vous vient cette passion ?
C’ est de famille lol. Mes parents sont des cordons bleus. Il faut aussi mentionner que je suis diplômée en arts et gestion culinaires à la cité collégiale à Ottawa au Canada.
Créer une académie culinaire ne serait-il pas un projet viable à long terme ?
On pourrait penser à des ateliers culinaires pour apprendre à nos enfants nés ici la cuisine de chez nous …c’est une piste à explorer.
Un appel à lancer..
J’invite tous les africains et les canadiens à s’ approprier cet événement qui met en exergue les valeurs culinaires du terroir. C’est un cadre de partage et de convivialité. Nous voulons pérenniser cette expérience qui a commencé à susciter de l’espoir …