A l’occasion de la Journée internationale de la Forêt (Jif) célébrée ce jeudi 21 mars 2024 à Abidjan-Plateau, le ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, a souligné l’importance de l’innovation dans la préservation des forêts. Placée sous le thème « Les forêts et l’innovation », cette journée a été l’occasion pour le ministre d’encourager à exploiter les possibilités infinies offertes par l’innovation pour promouvoir la gestion durable des forêts.
Dans son discours, Laurent Tchagba a appelé à faire de l’innovation un moteur de changement positif pour les forêts et la planète. Il a souligné la nécessité de développer des solutions créatives pour protéger et restaurer les écosystèmes forestiers tout en répondant aux besoins des communautés locales et de l’économie mondiale.
Le ministre a souligné que l’innovation peut prendre de nombreuses formes, allant de l’utilisation de technologies de pointe pour surveiller et protéger les écosystèmes forestiers, au développement de nouvelles pratiques de gestion durable qui optimisent à la fois la conservation et les bénéfices économiques. Il a également mis en avant l’émergence de nouvelles approches de valorisation des services écosystémiques fournis par les forêts, reconnaissant leur importance économique tout en préservant leur intégrité écologique.
En rappelant que les forêts abritent une biodiversité incroyable, fournissent des ressources essentielles et jouent un rôle important dans la régulation du climat mondial, Laurent Tchagba a appelé à une action collective pour garantir la durabilité et la résilience des forêts.
La Journée internationale de la Forêt vise à sensibiliser le public sur l’importance des forêts et la nécessité de les protéger. Cette année, le thème national est « Forêts et innovation : de nouvelles solutions pour un monde meilleur ». Des panels et des stands d’exposition ont marqué la commémoration de cette journée, en présence de nombreuses personnalités, dont le président de la quinzième Conférence des parties (Cop15) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, Alain Richard Donwahi.
La Côte d’Ivoire, qui disposait de 16 millions d’hectares de forêts au début du siècle passé, ne dispose plus que de 2,97 millions d’hectares à fin 2020, ce qui souligne l’urgence d’agir pour préserver ce patrimoine naturel vital.
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