Préparer des projets de conventions entre ses États membres dans les domaines de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et contribuer à l’application de ces conventions. Voici, l’une des missions missions du Conseil des ministres du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES). Abidjan, la capitale ivoirienne a été choisie pour accueillir les 37ème et 38ème sessions du CAMES pour réfléchir sur la question.
Cette unième atelier de réflexion s’est ouverte ce Jeudi 3 Juin 2021 en présence de plusieurs personnalité notamment Kandia Camara, Adama Diawara, Mariatou Koné, respectivement ministre d’Etat ministre des affaires étrangères, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. A leurs côtés, la ministre béninoise de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Eléonore Yayi Ladekan par ailleurs présidente en exercice du CAMES et le Professeur Bertrand Mbatchi, secrétaire général de l’institution.
Dès l’entame, Mme Kandia Camara représentante du Premier ministre Gérôme Achi Patrick s’est réjouie de la tenue des dites sessions, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, « un choix qui place la Côte d’Ivoire sur l’orbite de la coopération internationale ». Elle poursuit dans son allocution en proposant ceci : « Nous devons œuvrer tous à permettre aux structures de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de l’espace CAMES de former un capital humain de qualité pour permettre l’émergence de nos pays ».
Quant au ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) de Côte d’Ivoire, le professeur Adama Diawara « La rencontre d’Abidjan a pour objectif de consolider le cadre régional de certification et de qualification professionnelles du CAMES , comme l’une des réponses pour réduire le taux de chômage élevé des jeunes diplômés dans l’espace CAMES », a indiqué le ministre Adama Diawara pour qui, « une adaptation des activités pédagogiques et de recherche pour former une nouvelle génération d’enseignants capables de surmonter les difficultés, avec les compétences plus élargies pour prendre en compte les défis nouveaux et émergents du secteur de l’enseignement supérieur, notamment l’insertion professionnelle des jeunes diplômés ».
Du point de vue de la présidente Eléonore Yayi Ladekan, « Notre institution devrait pouvoir soutenir les réformes qui nous amènent progressivement aux normes d’application du système LMD, notamment celles qui favorisent la maîtrise du flux grandissant des apprenants de nos Universités, celles qui visent la formation à la production de contenus numériques des Universités de l’espace CAMES ».
Notons pour terminer que les 19 pays membres du CAMES étaient fortement représentés à cette cérémonie d’ouverture des 37ème et 38ème sessions. Ce sont : le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, la République du Congo, la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Guinée Équatoriale, le Madagascar, le Mali, le Niger, le Rwanda, le Sénégal, le Tchad et le Togo.
Bamba Mohamed