Des pinceaux au service de la solidarité. Après avoir illuminé Abidjan lors de sa première édition, la Foire Internationale des Jeunes Artistes Plasticiens (FIJAP) a posé un geste fort, le samedi 27 septembre 2025.
Les artistes plasticiens, réunis autour de leur promotrice Patricia Rachel Dadje, ont offert des vivres et des produits de première nécessité à la Maison Saint-Joseph de Bonoua, qui accueille des enfants en situation de handicap.
Créée en 2015 par Marie-Pierre N’Guessan-Elogne, la Maison Saint-Joseph s’est donnée pour mission de redonner dignité et espoir à des enfants souffrant de handicaps psychomoteurs et sensoriels, dont beaucoup ont été abandonnés.
Depuis 2017, la structure est installée à Bonoua et prend en charge une douzaine de pensionnaires, tout en accompagnant également des enfants issus de familles défavorisées dans son école spécialisée.
« Nous avons de nombreux besoins : soins médicaux, alimentation, rééducation, équipements adaptés, activités d’éveil… Aujourd’hui, notre école doit être réhabilitée et nous espérons acquérir un terrain afin de construire un espace plus adapté », a confié Mme N’Guessan-Elogne, appelant à la solidarité des particuliers, entreprises et associations.
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Cette visite s’inscrit dans la continuité de la première édition de la FIJAP, organisée du 21 au 30 août 2025 à Abidjan. « Pour nous, l’art n’est pas seulement une exposition d’œuvres : c’est aussi un langage de l’âme.
À travers lui, nous pouvons apporter un sourire et un soutien concret. C’est pourquoi nous avons constitué une cagnotte pour répondre aux besoins de la Maison Saint-Joseph », a expliqué Patricia Rachel Dadje.
Les dons comprenaient des vivres, notamment du riz, du lait, du sucre, de l’huile, ainsi que des produits d’hygiène tels que des savons, des couches et des détergents, sans oublier d’autres articles de première nécessité.
Ce projet bénéficie du soutien de personnalités culturelles de premier plan, notamment M. Koné Dodo, directeur du Palais de la Culture, et Mme Françoise Remarck, ministre de la Culture et de la Francophonie, qui accompagnent depuis le départ la vision de la FIJAP.
Déterminés à poursuivre sur cette lancée, les organisateurs se projettent déjà vers la deuxième édition. « Nous voulons montrer que l’art peut se vivre autrement : dans le partage, la compassion et la solidarité », a conclu Patricia Rachel Dadje, avec émotion.
