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Actualité : Contribution de Pierre Ephèse, journaliste ivoirien

« Quand le café est chaud, on ne boit pas un coup. On sirote morceau par morceau.
A la CAN de chez nous, il y a un coach qui m’a impressionné par son calme et sa maîtrise de soi. Et pourtant sur le terrain, quand il jouait encore, c’était un lion rugissant. Il s’agit de Rigobert Song Bahanag. Dans les conférences d’après match, les journalistes camerounais chauffés à blanc, lui balançaient des questions chaudes. Mais il amortissait, temporisait et répondait avec un calme olympien. C’était tout le contraire de l’entraîneur algérien, Belmadi qui venait pour en découdre avec les journalistes.
Les coachs ivoiriens se sont également, généralement, montrés calme et avenant face aux mêmes questions qui reviennent chaque fois: « Pourquoi vous avez sélectionné untel qui ne joue pas en club et non untel qui est régulier en club? Pourquoi vous avez opté pour tel système, stratégie ou tactique et non pour un autre? Pourquoi vous avez titularisé un tel et non un tel?… »
Ces derniers jours, il a été beaucoup question de promouvoir nos valeurs africaines. Et l’une de ces valeurs, non moins importante, est le respect des aînés. Notamment en public. A nos enfants qui ont repris le chemin de l’école, nous devons leur inculquer cette valeur fondamentale et toutes celles qui vont avec. Si nous soutenons, encourageons, cautionnons…le « mal parlage » ils vont copier. Et demain nous viendrons dire: « Les enfants d’aujourd’hui parlent mal ». Nous devons aussi leur faire comprendre que les examens de fin d’année se préparent dès le premier jour de rentrée.
Radieuse année scolaire à nos enfants et glorieuse semaine à tous les Ephésiens.»

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