Bien qu’étant sur la liste des départs volontaires de l’armée, l’adjudant B.G rattrapé par ses forfaits. Cet élément des forces armées s’est rendu coupable d’une escroquerie portant sur la somme de plus de 14 millions de FCFA.
De quoi s’agit-il ?
Alors qu’il était dans les rangs de l’armée, BG se faisait pour un agent immobilier. Depuis 2008, ce militaire indélicat s’adonnait à coeur joie à une escroquerie dont lui seul a le secret en soutirant d’importantes sommes d’argent à ces victimes auxquelles ils promettaient des parcelles de terrains.
Aussitôt les montants encaissés, BG disparaissait des « radars » de ses « clients ». Cela perdurait jusqu’à ce que l’une des victimes ayant appris qu’il serait sur la liste des départs volontaires déclenche une action contre lui au Tribunal Militaire d’Abidjan pour escroquerie.
C’est alors que fusent de partout des plaintes contre lui pour le même motif. Les victimes sont nombreuses et le préjudice est énorme. Plus de 14 millions de nos francs escroqués à des honnêtes citoyens… civils et même militaires.
Conduit devant le parquet du Commissaire du Gouvernement, il reconnaît les faits. Ainsi, son indemnité de départ volontaire (15millions de FCFA) est mise sous séquestre sur instruction du Chef du parquet militaire.
Les victimes ont été par la suite remboursées au cas par cas selon les justificatifs de leurs créances.
«C’est un réel soulagement pour moi de rentrer dans les fonds, moi qui n’avais plus d’espoir quand j’ai appris que BG partait à la retraite. Je remercie le Général KESSI qui a géré cette affaire avec célérité.» S’est exprimé M. Magoury M.H l’une des victimes.
Le Commissaire du Gouvernement, le Contre-amiral Ange KESSI tient à rassurer la population que les portes restent grandement ouvertes à tous et à toutes. Aucun sou ni aucun papier n’est demandé pour porter plainte.
«Ce militaire voulait se soustraire de nos mailles en sortant de l’armée après avoir causé du tort aux gens mais il a été rattrapé par la justice. N’ayez pas peur de venir nous voir si un militaire ou un policier viole vos droits. Il répondra de ses actes et nous veillons à cela. L’impunité au sein de notre armée, c’est terminé.» Selon Ange KESSI.
Source : Tribunal Militaire d’Abidjan