ActualitéCultureSociété

La commune de Tokombéré au Cameroun prépare son festival: Le Festi-Kudumbar

Du 28 au 29 décembre 2020, l’arrondissement de Tokombéré dans le département du Mayo-Sava région dans l’Extrême-Nord au Cameroun se prépare à accueillir son premier festival de danse patrimoniale (le Festi-Kudumbar). Une occasion de découvrir cette culture plurielle exprimée par la diversité de sa société et du patrimoine de son peuple.

Localité située à plus de 50 km de la ville de Maroua, chef- lieu de la province de l’Extrême-Nord au Cameroun, Tokombéré est une ville mosaïque située dans une zone de plaines, de montagnes et de piémonts. Sa population compte environ près de 200 mille habitants. Celle-ci s’apprête à accueillir dans quelques semaines, le Festi-Kudumbar,  festival de danse traditionnelle des peuples de la montagne.

Lire aussi : Rencontre Ouattara-Bédié : A’Salfo l avait souhaité dans une interview accordée à L’AFP.

Initiative de quelques fils de la contrée, qui, conscient de ce que les valeurs ancestrales gardiennes de nos cultures sont en train de disparaitre au fil des temps, il était grand temps selon eux de dépoussiérer ces rythmes traditionnels qui ont bercé la vie de leurs parents. Le Festi-kudumbar se veut être un festival au cœur d’une ville et d’une culture. Plusieurs groupes de danses sont attendus pour la circonstance. Au menu de cette fête du patrimoine folklorique du Mayo-sava, des spectacles, des expositions artisanales, des ateliers de transmissions du savoir aux générations future, des découvertes, et plusieurs autres animations.  Ce festival sera une occasion de créer des contacts et à la longue, des échanges entre le public et les danseurs, et entre les danseurs et les différentes autres localités invités sans distinction de coutumes, religions, ou richesses. Le Festi-kudumbar c’est plus de 500 festivaliers attendus, et près de 2000 visiteurs venus d’horizons divers pour un moment de dépaysement, de rêve, et surtout de contact avec les habitudes et coutumes traditionnelles locales.

Recréer, préserver et perpétuer …

Il est opportun de rappeler ici que l’histoire de cette ville sera également contée aux visiteurs. C’est l’occasion de rentrer dans l’histoire et d’informer les visiteurs, la jeunesse de la localité que Kudumbar, en « zulgo », une des langues parlées dans cet arrondissement signifie le « Champ de bataille », ou encore le lieu du combat. Les natifs du coin préfèrent cette appellation et en sont fières. Pour le comité d’organisation, il était urgent de faire renouer les jeunes de Tokombéré avec leurs traditions, valeurs et habitudes qui tendent à disparaitre. “Nous souhaitons transmettre aux générations futures la richesse de nos terroirs. Au lieu que Kudumbar soit un lieu de combat pour la mort, nous souhaitons le ressusciter en un savoir-faire par l’art qui fait la force du  pays des Grands prêtres de la montagne. ». Recréer, préserver, et perpétuer tel est leur slogan. Les objectifs attendus au sortir de cette fête de la culture se constituent sur la préservation et la pérennisation des richesses culturelles des habitants de la localité, faire participer les communautés à l’appropriation des trésors de la tradition, et surtout œuvrer pour la transmission des savoirs.

EVN.

Articles recommandés

Formation professionnelle : Une feuille de route pour l’avenir de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire.

Dekouassi Akina

LÉONCE YACÉ (DC de SORY DIABATÉ): «Nous avons les arguments pour ramener la confiance dans le Football Ivoirien»

adminanoumabo

CULTURE| La présidente du sénat, KANDIA CAMARA, s’engage à soutenir le MASA

Emmanuel Brou