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Interview exclusive de Zongo Adama, PCA ONG Chantry Garden Medical Foundation (CGMF)

Le President du conseil d’administration de L’ONG Américaine installée en Côte d’Ivoire, Chantry Garden Medical Foundation (CGMF) M. Zongo Adama s’est confié lors d’une interview au micro de la rédaction D’ANOUMABO.COM.

Bonjour Mr Présentez-vous

Je suis Mr Zongo Adama, Président du Conseil d’Administration (PCA) et chef de mission de l’ONG américaine installée en Côte d’Ivoire, Chantry Garden Medical Foundation (CGMF).

Parlez-nous de l’organisation que vous présidez?

Chantry Garden Medical Foundation (CGMF) est une ONG américaine représenté en Côte d’ivoire.

Quand est-ce que l’organisation a été implanté en Côte d’ivoire?

L’ONG Chantry Garden Medical Foundation (CGMF) est Installée en côte d’ivoire depuis 2009, elle est Elle est enregistrée au Ministère de la santé et de la lutte contre le sida et a un accord d’établissement avec le gouvernement de la république de Côte d’Ivoire signé depuis le 05 Août 2011. Le Siège Social est situé à Abidjan-Cocody, Cité des arts, Bâtiment A, 2e étage, Porte 10.

Parlez-nous de vos missions ?

Notre mission au début était centrée sur le VIH/SIDA et par la suite nous avons agrandi notre objet social pour nous intéresser aux actions humanitaires en accompagnant l’Etat dans tout ce qui est projet qui rentre dans le cadre de nos actions. S’agissant du VIH/SIDA, nous avons par le passé fait beaucoup de sensibilisation et nous avons mis en place les moyens de leur apporter de l’aide (vivres et non-vivres).

Quelles sont les actions à l’actif de l’organisation depuis son extension en Côte d’Ivoire ?

Nous avons réellement débuté en 2018 et jusqu’à ce jour, nous avons menés des actions au sein du CHU de Treichville en faisant des dons en vivres et non-vivres aux malades du VIH/SIDA. Par la suite nous avons investi plus de 30 millions en vivres et non-vivres à l’hôpital général de Bingerville pour la réfection dudit établissement pour  permettre aux malades d’être dans les meilleurs conditions. Pour ajouter à celle-ci, en 2020 lors de la pandémie de la Covid-19, nous avons investi plus de 200 millions dans les vivres et non-vivres en apportant des produits de première nécessité (gels hydro alcooliques, cache-nez) dans les communes de Bingerville, Yopougon, Gagnoa, Tanda, etc. Toujours dans le cadre de nos actions en faveur de la lutte contre la Covid-19, nous avons désinfecté le ministère des affaires étrangères, le ministère de la défense, la mairie, les hôpitaux, le commissariat, la gendarmerie, le centre des jeunes de Bingerville.
Pour finir en terme d’actions nous avons investi dans l’équipement des centres de santé en offrant des lits médicalisés, des matériels roulants et par la suite initié un programme de prise en charge des malades en leur faisant bénéficier des opérations chirurgicales financées à 100%. Voilà quelques actions menées.

Combien de personnes ont pu bénéficier de vos actions ?

En termes de personnes, il est difficile de quantifier parce que nous aidons sans compter afin de rendre tout le monde heureux.

Quelles sont les difficultés que rencontre votre ONG?
Je ne dirai pas qu’on a des difficultés, mais je dirai plutôt que c’est une question d’organisation des demandeurs. Pour cela, il va falloir réorienter ou organiser notre travail. Parce qu’en général, il faut aider là où il faut, en aidant ceux qui sont véritablement dans le besoin. Et pour cette année 2022, nous allons plus nous pencher sur les populations qui vivent en zone rurale.

Dans l’immédiat, quelles sont vos priorités ?

Dans l’immédiat je dirais que nous sommes en train de créer des conditions pour permettre à la population d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. En collaboration avec le district autonome d’Abidjan, nous avons fait construire une unité de transformation des produits vivriers à Songon-Kassemblé. Nous avons aussi des hangars pour les poulaillers (3 hangars de 120 m2) avec 9 mille poussins.

Quels sont les critères de choix dans l’attribution des prises en charges?

Ces actions sont dans le but de former plus de 100 jeunes par mois qui sont dans ce secteur pour permettre une meilleure insertion de ses jeunes dans la société.

Quels sont vos rapports avec les autres ONG et les autorités ivoiriennes dans l’exercice de votre action humanitaire ?

nous avons de bon rapports avec les autorités ivoiriennes ainsi que les autres ONG. Nous demandons aux autorités de traiter vite les différents dossiers concernant les ONG car au niveau de l’administration c’est très lent lorsqu’il s’agit d’accompagner les ONG dans leurs actions. Alors je souhaite qu’il nous aide à évoluer efficacement.

Quels sont vos partenaires institutionnels ?

Nous avons un accord d’établissement avec le ministère des Affaires Etrangères, le district autonome d’Abidjan ; ainsi qu’un agrément avec le ministère de la Santé, qui nous permet d’aider dans tous les secteurs de la santé. D’autres accords sont en cours.

Votre mot de fin

Pour finir J’aimerais demandé aux autorités de nous accompagner dans l’atteinte de nos objectifs afin d’emmener les jeunes à se prendre en charge.

Emmanuel BROU

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