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Cécile Dogo (Présidente de Paris vision féminine Lakota) : « Nous allons immortaliser Lougah, Akezo (…) et offrir des infrastructures »

Cécile Dogo

A la tête de l’association Paris Vision féminine Lakota, Cécile Dogo multiplie les grandes actions pour le développement de son département. A bâtons rompus, elle dévoile ses ambitions pour la cité de Lokoda (Eléphant).

De retour au bercail, peut-on en savoir plus sur votre actualité ?

Nous avons en perspective, l’organisation de la cérémonie de la pose de la 1ère pierre d’un groupe scolaire et un foyer des jeunes. La cérémonie aura lieu à Lakota le 15 aout 2020 précisément à Dogohiri Résidentiel 2. Cette cérémonie sera placée sous le patronage et le parrainage de Madame Kandia Camara, ministre de l’Education nationale, et le co-parrainage de Messieurs Samy Merhy, Maire de Lakota, Boga Jeremy, footballeur international et Kouyaté Abdoulaye, Député de Lakota. Nous prévoyons de telles actions pour donner un souffle au développement de notre département. Aider aussi nos parents car on ne peut pas rester insensibles aux difficultés que traversent notre région qui nous est chère. Notre association est à but non lucratif. Elle a pour objectif d’aider les personnes vulnérables, les enfants démunis, les jeunes filles déscolarisées, les jeunes filles mères ayant des grossesses précoces. Nous sommes là pour les aider à se prendre en charge d’où la mise en place d’une école et d’un foyer d’hébergement. Peuvent adhérer à l’association, toutes les femmes ressortissantes ou non de Lakota ou celles qui ont un intérêt à développer dans le département.

Quelles sont les grandes lignes de la cérémonie ?

Il y aura une animation tout azimut dans la ville avant la cérémonie officielle de la pose la 1ère pierre du lycée. Naturellement les personnalités auront des communications ponctuées d’intermèdes qui donneront un éclat à la cérémonie. Je tiens à remercier les personnalités qui ont bien voulu donner de leur temps pour se consacrer à cette activité en dépit de leurs agendas chargés. Je remercie Madame la ministre Kandia Camara, Samir Merhy, maire de Lakota, Kouyaté A. Député de Lakota. Je remercie par la même occasion, tous les cadres. Notamment, Lida Kouassi, Abadi, Député de zikisso, Rabé, Victor Lobad, honorable Ozoukou pour ne citer que ceux-là. Sans oublier Willy Gnakou depuis Paris et les fils et filles de Lakota pour leurs disponibilités à l’organisation de cette cérémonie sans oublier mes chères sœurs.

Lakota a t-il du potentiel culturel à présenter aux yeux du monde ?

Lakota regorge d’un vaste potentiel sur le plan culturel avec une diversité de danses et tenues vestimentaires traditionnelles. Nous comptons valoriser cette richesse culturelle à travers l’organisation de plusieurs festivals qui permettront à Lakota de s’ouvrir à la sous-région et au monde. L’exploitation agricole ne devrait pas être négligée. Un pays qui se nourrit sans acheter à l’extérieur, est plus riche que n’importe quel pays développé. En marge de la cérémonie à venir, nous allons valoriser notre diversité culturelle par des actions concrètes en faveur de la jeunesse, des femmes et des personnes du 3ème âge. D’où la nécessité de la construction d’un foyer des jeunes.

De grands noms de la musique ivoirienne originaire de votre département sont désormais aux oubliettes. Avez-vous des regrets depuis les décès de ces icônes ?

LNVF est une association à but non lucratif qui a pour objectif premier d’aider les personnes vulnérables, les enfants démunis, les jeunes filles déscolarisées, les jeunes filles mères (qui prennent des grossesses précoces) nous sommes là pour les aider à se prendre en charge d’où la mise en place d’une école et d’un foyer d’hébergement.
Un artiste ne meurt jamais. Papa Lougah François, notre Papa national, Akezo, Tina Dakouri, Gnakou Adethey et autres resteront à jamais gravés dans notre mémoire. Ils ont contribué et continuent de faire connaitre notre région par leurs œuvres. Nous allons les immortaliser.

Depuis l’Europe comment voyez-vous le développement de votre localité ?

Cela fait plus de 6 ans que nous avons constaté un changement énorme. La ville se développe avec l’avènement de plusieurs infrastructures (Ndlr : dispensaires, écoles, l’adduction d’eau potable, l’électrification des villes et villages. C’est pour cela nous voulons apporter notre pierre à l’édifice pour le développement de notre région. Sur le plan socio-culturel et économique nous allons nous servir des bases fondamentales. C’est-à-dire l’éducation de nos jeunes, nos résidentes seront encadrées par des éducateurs. Il est vrai que l’association est à but non lucratif mais nous devons faire tourner une économie locale. C’est pour cela que les chambres seront louées et les bénéfices seront prêtés à des femmes locales pour qu’elles puissent entreprendre.

Votre appel aux filles et aux fils du département

Nous lançons un appel aux filles et fils de Lakota à soutenir notre association pour le développement de notre cité Lokoda. J’exhorte la diaspora à venir investir dans sa région. Si chaque personne achète un terrain et/ou une maison, il aura déjà fait sa part. Pour les locaux, il n’y a pas de sot métier. Il y a beaucoup à faire à Lakota.

Entretien réalisé par
Aimé Dinguy’s N.

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