La vie n’a toujours pas été rose pour Yannick Palié Rossi (Promoteur de spectacle). De Guiglo à Gonzagueville (Port-Bouët) en passant par Yamoussoukro, ce jeune passionné de show-business a su se forger une carapace et jouit, aujourd’hui d’une bonne réputation. Après avoir passé plusieurs années dans l’ombre d’un certain Angelo Kabila (ex-manager du groupe Magic System), Yannick Rossi veut maintenant devenir le leader de cette nouvelle génération de promoteurs de spectacle.
Mon parcours
« J’ai commencé à côtoyer le milieu de la nuit à Guiglo en 1998. Jeune, j’ai été disc-jockey. Et, au cours des années 1997-1998, mon chemin a croisé celui d’un aîné du nom de Big Jojo qui est aujourd’hui basé à Yamoussoukro. Ce monsieur-là a donc guidé mes premiers pas. Ce n’est que par la suite que j’ai également fait la rencontre d’un autre monument du nom d’Angelo Kabila. J’alliais aisément études et show-business, jusqu’a un moment où le show-business a pris le dessus. Mais, j’ai quand même pu achever un cycle d’ingénieur en marketing-management. »
Mes plus belles aventures vécues
« Le show-business à la base est une passion pour moi. J’ai encore en mémoire les tournées que j’effectuais entre Sinfra et Dimbokro sans rémunération par les promoteurs de ces tournées-là. Mais, j’avais pour ambition d’atteindre un but. En 1997 par exemple, je me souviens que j’étais en classe de 6ème à Yamoussoukro lorsque l’artiste Meiway venu faire un spectacle là-bas a été très surpris de voir un gamin comme moi, dans les tribunes. Idem pour l’artiste feue Joelle C qui m’a tendu la perche afin que je présente l’un de ses spectacles, toujours à Yamoussoukro. Ces deux exemples pour vous montrer à quel point j’étais un passionné. Par la suite, je me suis lancé un autre défi qui était de rehausser l’image des artistes de Côte d’Ivoire. Et, c’est ainsi que je me suis lancé dans le management des artistes. Sous ma houlette, il y a eu des humoristes comme Le Magnific, en K 2 K et Ramatoulaye que j’ai eus à booster à un moment donné. Ensuite, on a eu à manager Lago Paulin. L’artiste qui a déclenché le déclic dans cette aventure de manager d’artistes n’est autre que Petit Denis. Un artiste qui était banni de la société à qui, j’ai pu offrir une seconde chance. Je peux le dire aujourd’hui sans me tromper que ma collaboration avec Denco (Petit Denis) a été une grosse réussite. Je suis aujourd’hui fier de lui parce que tout recommence pour lui. À présent, je suis avec le groupe Révolution, que j’ai connu depuis 2011, au moment où personne ne les connaissait encore. »
Abondance production, structure événementielle
« A un moment donné de notre vie, nous avons regardé des messieurs comme Kouadio (Kenzo Cash Money), comme Fabrice Sawégnon. Des personnes qui ont cru en leurs rêves, et qui se sont battus pour les réaliser. Il y a donc un monsieur du nom de Claude Meyah Bosson qui a cru en moi en me confiant la gestion ‘’d’Abondance Production” “. Qui était la maison de production du groupe Révolution avant leur signature à Sony Music. ‘’Abondance Production’‘ fait de la communication, de l’événementiel, de l’impression etc. »
Un festival pour la jeunesse de Cocody-Palmeraie…
« Cette idée d’initier le festival des jeunes de la Palmeraie (FESTJPALM) a été concocté de concert avec des amis comme Christian Salé (Kiki Prestige) et Renato Vilar. Nous nous sommes donc inspirés de notre aîné, A’Salfo du groupe Magic System avec le festival des musiques urbaines d’Anoumanbo (FEMUA) qu’il chapeaute depuis plus d’une dizaine d’années aujourd’hui. Nous avons été agréablement surpris de l’engouement qu’il y a eu à la première édition. La seconde édition qui s’est tenue l’an dernier a été celle de la confirmation avec des artistes comme John Kiffyz, Kerozen, Zouglou Makers et bien d’autres. Grâce à ce festival, nous avons pu offrir plus de 300 bons de permis de conduire à la jeunesse de la palmeraie. À la seconde édition, nous avons pu réhabiliter le commissariat du 35e arrondissement de la palmeraie. Nous tenons à dire un grand merci à André Zokou Sérikpa, le président des syndics de la Riviera Palmeraie. »
SOURCE : LIFE MAGAZINE