Lors d’une conférence de presse tenue par le collectif des députés suppléants, ces derniers ont exprimé leur mécontentement face à l’absence de reconnaissance juridique et d’avantages associés à leurs fonctions. Le député suppléant Amani Stan Evariste a plaidé en faveur de la mise en application des résolutions de l’Assemblée parlementaire francophone, qui recommandent l’établissement d’un cadre juridique pour ces élus.
« Il est impératif de doter les députés suppléants d’un statut et de leur accorder des avantages similaires à ceux des titulaires », a-t-il déclaré. Le dialogue politique en Côte d’Ivoire, dans sa cinquième phase, soutient également cette revendication en appelant à une régularisation de leur situation.
Parmi les demandes formulées figurent un passeport de service, une assurance médicale, un macaron de député et un laissez-passer. Ces revendications traduisent une volonté de reconnaissance et d’équité pour ces acteurs du système parlementaire.
Par Akina Dekouassi