Liliane N’zué (CG du Festourdim) :
« Festival suscite le goût et l’amour du tourisme dans le département »
Trois jours de spectacles riches en cultures et en couleurs. Tel est le point présenté par Liliane N’zué, commissaire générale du Festival du tourisme de Dimbokro au terme de la 10e édition de cet évènement qui a fermé le rideau le 23 mai dernier. La première responsable du Festourdim parle des perspectives après les noces d’étain de cette plateforme qui se propice.
Que peut-on retenir des trois jours de festival dans votre département ?
C’est une satisfaction morale que je ressens après ces trois jours de spectacles haut en couleurs. Nous avons enregistré des milliers de festivaliers sur le site. Ils ont festoyé et communié avec les artistes et les troupes de danses traditionnelles.
Après 10 ans consacrés au festival, quel bilan faites-vous ?
Je peux confirmer que le bilan est reluisant. Nous avons commencé difficilement. Petit à petit, nous avons fait bouger les lignes. Aujourd’hui, notre festival est institutionnalisé. Les habitants de Dimbokro que nous appelons affectueusement les Dimbokrofouê se sont appropriés le festival. Le Festourdim est devenu un produit d’appel. Un festival qui a un effet multiplicateur sur les emplois. Il permet aux hôteliers aux restaurateurs de faire le plein de leurs établissements. Cet évènement a donné un visage joyeux à la ville de Dimbokro qui se voit animée chaque année à cette occasion. Le Festourdim a rendu Dimbokro vivant. Il suscite le goût et l’amour du tourisme dans le département. Surtout aux étudiants du tourisme et loisirs. Sans oublier les élèves en classe de terminale qui ont le libre choix d’embrasser cette filière après l’obtention de leurs bacs. Ces élèves et étudiants croient en l’avenir du tourisme en Côte d’Ivoire. L’effet multiplicateur fait que les hôtels sont construits et font vivre l’économie. C’est tout cela que nous capitalisons. Les taxes et les impôts payés par les opérateurs économiques lors du festival vont dans les caisses de l’Etat. Grâce au Festourdim, la filière du tourisme et des loisirs a été créée. Plusieurs étudiants sont insérés dans les hôtels de Dimbokro. Ils sont fiers des retombées du festival dans la ville.
Que pensez-vous de la doléance des autorités locales qui souhaitent voir Dimbokro bénéficier d’une direction régionale du tourisme ?
C’est le souhait des collectivités locales et de tout le monde. C’est parce que grâce à la direction départementale du tourisme, Dimbokro rayonne. Les activités sont florissantes dans la ville. Le Festourdim est devenu un produit d’appel pour cette cité du partage. Notre département est devenu un grand enfant. Il peut voler de ses propres avec le soutien de nos devanciers et notre hiérarchie. Je profite de cette occasion pour dire mes remerciements à notre tutelle, à la mairie de Dimbokro, au conseil régional et à tous les partenaires et sponsors de cet événement.
Entretien réalisé par
Aimé Dinguy’s N.