Abidjan le 20 novembre 2020, (Ph illustration)
Nouvelle horreur dans la commune d’Abobo, quartier « Abobo-baoulé extension 3 ». Le lundi 16 novembre en fin d’après-midi midi, un homme de 35 ans a été découvert mort égorgé dans son lit.
Dans cette nouvelle affaire, aucune piste n’est écartée par les fins limiers de la police nationale. Lundi 16 novembre en fin d’après-midi, un homme de 35ans a été découvert dans des conditions pour le moins horribles par ses voisins à son appartement, situé au 3ème étage d’un immeuble du quartier Abobo-baoulé extension 3.
Inerte, le buste sur le lit et les pieds traînant au sol, la victime Kouamé Bini Kobena faisait l’objet d’un spectacle affreux digne d’un film d’horreur. La base du cou littéralement ouverte à l’arme, blanche, le sang avait giclé un peu partout dans la bicoque d’une seule pièce.
Avant la découverte de ce décor cauchemardesque, c’est d’abord l’entrouverture inhabituelle de la porte d’entrée chez cet homme sans histoire, qui a interpellé une première voisine accolée au sien, en début de journée. Puis alors que ses soupçons persistaient jusqu’en fin d’après-midi, elle s’est fait aider par un autre pour tenter de comprendre la situation.
La macabre découverte réalisée au bout donc de ces suspicions, le choc de la scène pouvait pousser les deux voisins à alerter à tue-tête le reste de l’immeuble.
Sur place, la police dépêchée avec une équipe scientifique pour analyser la scène, relève aussitôt les premiers indices susceptibles de privilégier un plan prémédité. En effet, en plus d’une large ouverture à la base, le cou porte aussi des traces de strangulation. La suite à côté du corps sans vie dénudé, et juste recouvert d’un drame, traîne à terre un couteau de cuisine tacheté de sang. Aucune effraction révélée par ailleurs dans la pièce. C’est à croire que Kouamé Bini, présenté comme un opérateur économique dans un secteur non encore défini, connaissait son agresseur.
Lundi soir, la police criminelle s’est saisie de l’enquête. Reste qu’autour de cette nouvelle affaire à cette heure, plane un réel mystère. Le mobile du crime et la victime elle même, mêlés.
Adriel