Sortir la tête haute dans le milieu du showbiz international, n’est pas chose aisée. Ya Minch l’a bien compris et a pu se faire une place dans ce domaine qui draine autant de concurrence. Qui est le réalisateur et producteur Ya Minch en réalité, et quel est l’envers du décor de nos clips préférés ? Cet interview ci-dessous nous donne la réponse à cette question !
Comment avez vous commencer la réalisation de clip ?
C’est après un long séjour à New-York en tant que styliste modéliste pour Nina Ricci et Unkut que je suis rentrer à Paris. Mon ami d’enfance, Styck, venait de rencontrer Screetch, avec qui il allait fonder le média de rap Daymolition, ils m’ont proposer de me joindre à l’aventure, ce que j’ai évidement accepter to it d’abord par fraternité puis ensuite par passion. J’ai ensuite racheter le Canon 7D de mon ami Lomepal et ai commencer en autodidacte la réalisation d’interview mais surtout clips.
Daymolition, Daylight Productions et NoMatter2513, pouvez vous nous en dire plus ?
Lors de mon retour en France Styck et Screetch m’ont proposer de les rejoindre dans l’aventure Daymolition qui venait de voir le jour, nous avons alors réaliser des dizaines et des dizaines de street clip, freestyles et interview vidéo sans compter les heures et encore moins l’argent. Concernant Daylight Productions, c’est suite à la réalisation de nombreux freestyle avec Daymolition, que nous avons eu l’ambition de créer une boîte de prod, les demandes de clips se multipliaient, c’est alors que nous sommes passer à l’étape au dessus avec la réalisation de vidéos plus structurés, nous enchaînions alors les nuits blanches pour bosser non stop… Pour ce qui est de NoMatter2513, c’est une autre boîte de production que j’ai cette fois créer seul afin de réaliser des spots publicitaires, quelques clips et autres vidéos.
Quel a été votre meilleure expérience ?
La meilleure expérience n’est pas forcément la plus grande réussite ni le plus gros budget. En ce qui me concerne cela est souvent attrait au voyage, au projet, à l’humain. J’aime découvrir de nouvelles cultures et des pays nouveaux. J’ai autant apprécier mes débuts aux côtés de Gims ou du S-Crew que certains projets simples comme les clips pour Young Pô ou Tal B au Mali.
Quel est votre pire souvenir lors d’un tournage ?
Il s’agirait plutôt d’une fin de tournage. En 2016, mes amis et légendes urbaines Jacky et Ben-J des Neg’marrons m’on contacter afin de me confier la réalisation du clip principal de leurs retour sur le devant de la scène. Le tournage se déroule sans encombre jusqu’au clap de fin, c’est alors que je cherche à récupérer la carte mémoire sur laquelle vient d’être shooter tout le clip. Personne ne la retrouve. Après 2 heures de recherches je rentre chez moi sans les images, un cauchemar, impossible de dormir. Je suis retourner avec mon frère sur les lieux du shooting a 05:00 du matin, et après plusieurs heures de recherches sous la pluie, nous avons retrouver cette carte mémoire de 3cm, dans l’herbe en plein milieu d’un champs de 3 hectares remplit de confettis. Tout est bien qui fini bien !
Avec quels artistes avez vous collaborer ?
La liste est longue. Mais j’ai eu le plaisir de collaborer avec des artistes tels que Gims, Black M, Lefa, Jok’air, Nekfeu, Sexion D’assaut, les Neg’marrons, Hayce Lemsi, Seth Gueko, Dry, Ferré Gola ou encore Ariel Shenney que vous connaissez bien !
J’ai également eu la chance d’avoir en face de ma caméra des légendes tels que Big Boi du groupe Outkast ou même Kid Cudi, lors d’interviews exclusifs.
Votre dernier clip en Côte d’Ivoire est celui de notre Ariel Shenney national, comment avez vous envisager celui ci ?
Mon amis Styck qui est à l’origine d’un projet de plateforme vidéo musicale panafricaine nommée YouTRACE, m’a contacter pour me proposer la réalisation du clip de notre ami Ariel Shenney. J’ai évidement accepter avec plaisir. Les ivoiriens étant à juste titre très attacher aux valeurs du coupé décalé, j’ai tâcher de respecter cela à l’image à travers un clip que j’espère, le grand Daishikan aurait validé !
Pourquoi cet amour pour l’Afrique ?
Ahaha (rires), c’est une question récurrente. J’ai vécu en France, aux États Unis et au Gabon, mon métier m’a offert l’opportunité de voyager dans de nombreux pays d’Afrique et d’Europe. Le monde est mon pays. Je me sens à l’aise partout. Mais le continent africain est tellement riche culturellement qu’il m’attire particulièrement depuis l’enfance. Puis si je peux me permettre un petit trait d’humour, je dois bien avouer qu’en tant qu’Italien d’origine la nourriture est très importante, et on y mange bien ahahaha (rires).
Qu’est-ce qui arrive bientôt chez Monsieur Ya Minch ?
Je suis en train de developer, en partenariat avec le la maison de disque Keyzit, un documentaire sur l’industrie de la musique en Afrique qui sortira très prochainement. Puis bien d’autres clips et surprises à venir.
Bamba Mohamed