Que dire lorsqu’au bouclage on vous annonce la mort de Marie-Rose Guiraud ? Celle qu’on a revue il y a quelques semaines au moment où de folles rumeurs l’expédiaient dans l’autre monde ?
Celle qui de sa plume racontait l’histoire de ‘’La survivante’’, son histoire, est décédée ce lundi à 18h, dans une clinique d’Abidjan. On n’a pas le temps de pleurer cette grande dame. On ne peut pas non plus se remémorer des heures passées à discuter interminablement des raisons qui freinent « l’envol de l’art sur un continent immensément riche en culture».
Il faut pourtant dire rapidement un mot sur la fondatrice de l’École de danse et d’échanges culturels (Edec) et aussi de la mythique troupe «Les Guirivoires». Quoi ? Il faut vaincre l’émotion, enjamber son corps, ce corps qui vivait, respirait et exprimait la danse. Pour parler de ses jambes sécréteuses de pas endiablés…
Que dire vraiment ? Marie-Rose Guiraud, un nom, une vie consacrée à l’art. Au pas de danse, à la formation, à la promotion de la culture ivoirienne, africaine, à la culture tout court. La vie de Marie-Rose Guiraud ? Nous vous la conterons demain!
Bledson Mathieu de frat mat .info